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F.O.G

HEPIA école d'ingénieurs agronomes de Genève et F.O.G. Etude sur l’application des rayonnements UVA - UVB - UVC contre divers ravageurs et pathogènes.

Dernière mise à jour : 21 mai




Résumé L’objectif de ce travail est de tester trois prototypes de lampes à UV possédant des longueurs d’ondes de 222 nm, 275 nm et 310 nm et mis à disposition par l’entreprise Future of Grow (FOG) basée à Aigle en Suisse. Le but est de déterminer l’efficacité de ces luminaires sur le contrôle de différents ravageurs et pathogènes, en l’occurrence l’oïdium et les acariens, sur des cultures de fraise et de Cannabis. Ce travail a permis de donner une idée de quel traitement UV est le plus efficace, ce qui permettra de réaliser des fiches d’utilisation qui spécifient la quantité d’énergie, la hauteur de suspension et la durée d’application pour chaque type de luminaires pour des fins commerciales.
Pendant l'étude menée sur des fraisiers, le modèle de lampe émettant à une longueur d'onde de 275 nm et utilisant une dose de XXX mJ/cm2 a démontré son attrait prédominant. Grâce à ce traitement, les plantes ont présenté une réduction significative de la perte moyenne de chlorophylle tout au long de leur culture, comparativement aux plantes non traitées ou traitées avec le produit Armicarb®. Dans le détail, les plantes traitées ont perdu en moyenne 104.215 mg/m2 de chlorophylle en moins que les plantes non traitées, et une perte de 27.011 mg/m2 par rapport à celles ayant reçu le traitement Armicarb® (p = 0.00002).

Par ailleurs, les différentes méthodes d'exposition aux UV n'ont pas eu d'effet significatif sur la masse sèche des fraisiers (p = 0.167), ni sur le taux de sucre des fruits (p = 0.784).En ce qui concerne l’essai sur Cannabis, le traitement UV qui a produit la plus grande proportion de plantes en bonne santé (sans oïdium) est celui utilisant une longueur d'onde de 310 nm avec une dose de XXX mJ/cm2, affichant un taux de 90% de plantes saines (p = 0.009). Cette proportion n'était pas statistiquement différente de celle obtenue avec le traitement Armicarb®. Concernant les infestations d'acariens sur la partie apicale des plantes, le traitement utilisant une longueur d'onde de 310 nm avec une dose de XXX mJ/cm2 a montré la proportion la plus basse d'attaques d'acariens, avec 80% des plantes demeurant en bonne santé (p = 0.022).

En revanche, le traitement Armicarb® a enregistré la proportion la plus faible de plantes indemnes, avec seulement 40% d'entre elles restant exemptes d'attaques. Aucune variation significative n'a été observée en ce qui concerne l'accroissement du diamètre de la tige (p = 0.598) ni quant à l'évolution de la chlorophylle (p = 0.059) parmi les divers traitements UV et les groupes témoins positifs et négatifs dans le cadre de l'expérience finale menée sur les plantes de cannabis, en utilisant les doses testées.

Les rayonnements UV ont révélé des aspects d'intérêts agronomiques, que ce soit en matière de lutte contre l'oïdium, la maîtrise des acariens, l'accroissement de la concentration en chlorophylle sur fraisier, et l'absence de stress à ces doses spécifiques. Cependant, il est essentiel de mener des tests complémentaires afin de déterminer l'optimalité de ces prototypes UV et leur véritable avantage.



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